31 mai 2023

Comment (ne pas) tuer son inspiration

Une jeune femme assise en face d'un MacBook, mord dans un crayon jaune.
Comment ne pas tuer son inspiration - crédit photot : jeshoot.com/unsplash

Un jour, tu as de l'inspiration, tes doigts courent sur le clavier. Ton bic, ton stylo, ton crayon glissent tout seuls sur la page, comme s'ils avaient été mordus par une imprimante enragée. Mais le triste lendemain, c'est le contraire. Tu n'as plus de jus, tu as perdu le fil, tu n'es plus inspiré. C'est un échec, en l'autopsiant, tu peux le rendre fécond.

💡
Est-ce que ton inspiration a déjà été tuée ? Si c'est le cas, es-tu arrivé à comprendre ce qui a tué ton inspiration ?

Chaque inspiration, chaque imagination est unique. Ce qui fonctionne pour un auteur ne fonctionne pas forcément pour un autre. J'ai commencé à écrire des textes. J'en ai parlé autour de moi. J'ai mentionné l'identité du contenu. Par exemple, j'aurais très bien pu dire : "C'est à propos d'une ferme de haricots sauteurs tenue par des cigognes." Le résultat a été le même à chaque fois : dans les heures, les jours qui ont suivi mon inspiration, mon envie d'écrire est morte. J'ai donc pris l'habitude d'invoquer une superstition pour ne pas préciser sur quoi exactement je suis en train d'écrire.

Le mécanisme de ton inspiration n'est pas identique au mien. Il est donc parfaitement possible que parler de ce que tu es en train d'écrire convienne parfaitement à ton inspiration, voire lui soit bénéfique.