Cette année, j'écris ! ou le mythe des 21 jours pour une habitude ancrée
Une année s’ouvre, une page se tourne. Une page toute blanche apparaît et cette année, ta
Un jour, tu as de l'inspiration, tes doigts courent sur le clavier. Ton bic, ton stylo, ton crayon glissent tout seuls sur la page, comme s'ils avaient été mordus par une imprimante enragée. Mais le triste lendemain, c'est le contraire. Tu n'as plus de jus, tu as perdu le fil, tu n'es plus inspiré. C'est un échec, en l'autopsiant, tu peux le rendre fécond.
Chaque inspiration, chaque imagination est unique. Ce qui fonctionne pour un auteur ne fonctionne pas forcément pour un autre. J'ai commencé à écrire des textes. J'en ai parlé autour de moi. J'ai mentionné l'identité du contenu. Par exemple, j'aurais très bien pu dire : "C'est à propos d'une ferme de haricots sauteurs tenue par des cigognes." Le résultat a été le même à chaque fois : dans les heures, les jours qui ont suivi mon inspiration, mon envie d'écrire est morte. J'ai donc pris l'habitude d'invoquer une superstition pour ne pas préciser sur quoi exactement je suis en train d'écrire.
Le mécanisme de ton inspiration n'est pas identique au mien. Il est donc parfaitement possible que parler de ce que tu es en train d'écrire convienne parfaitement à ton inspiration, voire lui soit bénéfique.